La reconstruction de l'articulation temporo-mandibulaire en raison d'une maladie dégénérative, d'une maladie auto-immune, d'un traumatisme et d'anomalies congénitales figure parmi les taches les plus complexes et les plus difficiles pour les chirurgiens reconstructeurs maxillo-faciaux. La reconstruction de l'articulation temporo-mandibulaire a été réalisée à l'aide d'une greffe métatarsophalangienne, d'une greffe costochondrale, d'une greffe sternoclaviculaire, d'une crête iliaque et d'une greffe osseuse calvariale. L'utilisation de tissus autogènes diminue le risque de réaction à un corps étranger; l'unité branche-condyle construite peut être façonnée pour inclure une surface d'articulation cartilagineuse, et une union osseuse permanente se produit au niveau de la nouvelle unité branche-condyle qui peut subir un remodelage biologique en réponse à la fonction. Ces dernières années, l'ostéogenèse par distraction est devenue une méthode efficace dans le traitement des malformations congénitales et des anomalies squelettiques. La reconstruction de l'articulation temporo-mandibulaire en combinant une ostéogenèse par distraction de transport avec une ostéotomie de branche verticale ou de fente sagittale répond à la plupart des exigences fonctionnelles. L'ostéogenèse par distraction offre plusieurs avantages par rapport aux greffes autogènes en éliminant le besoin de greffe osseuse et les morbidités associées au site donneur.